ROBERT DESNOS, Il était une feuille.

Il était une feuille avec ses lignes

Ligne de vie

Ligne de chance

Ligne de cœur

Il était une branche au bout de la feuille

Ligne fourchue signe de vie

Signe de chance

Signe de cœur

Il était un arbre au bout de la branche

Un arbre digne de vie

Digne de chance

Digne de cœur

cœur gravé, percé, transpercé

Un arbre que nul jamais ne vit

Il était des racines au bout de l'arbre

Racines vignes de vie

Vignes de chance

Vignes de cœur

Au bout des racines il était la terre

La terre tout court

La terre toute ronde

La terre toute seule au travers du ciel

La terre.

Ce poète dit que toute nature mérite de vivre, il dit que la nature a du coeur.

Il nous communique ainsi que la nature est vivante.

Cette illustration montre que la nature est vivante.

PIERRE CORAN L'étoile

Une étoile rit 

Dans le sapin gris 

Qui a mis pour elle 

Son habit de gel. 

 

Dans le sapin gris, 

En habit de gel, 

Une étoile rit : 

Demain c’est Noël

Cette illustration montre une femme avec des décorations naturels, les décorations lui rendent plus belle, elle est une "fontaine" de couleurs, cela est heureux et joli comme dit le poème sur la nature.

Messieurs les petits oiseaux.

Messieurs les petits oiseaux, 

On vide ici les assiettes, 

Venez donc manger les miettes, 

Les chats n'auront que les os. 

 

Messieurs les oiseaux sont priés 

De vider les écuelles 

Et Mesdames les souris 

Voudront bien rester chez elles. 

 

C'est le temps des grandes eaux 

Le pain est dans la mangeoire, 

Venez donc manger et boire, 

Messieurs les petits oiseaux. 

Ce poème met en évidence une vision de la nature qui est inégale, le poète montre que les oiseaux sont préferès au chats mais aussi les souris, V.hugo montre ici que la nature a des ordres, et que certains peuvent etre changer par les humains, les humains décides dans ce poème la, V.hugo démontre que l'homme n'est pas inpuissant face a la nature.

Cette illustration montre que ici l'oiseaux est au dessus des ordres animaux, qu'il est en quelque sortes roi.

Anthologie sur la nature.

Anthologie: un recueil de poèmes partageant des mêmes caractéristiques ; par exemple le thème, le style etc… 
Florilège : synonyme d’anthologie. Ensemble réunissant ce qui est de mieux. Recueil de morceaux littéraires. 
Ceci est un blog sur les poèmes avec le thème de la nature. Il y a sept poèmes sur la nature.

1/          VICTOR HUGO,  Après l'hiver  26 Juin 1878. recueil: Toute la lyre.

N’attendez pas de moi que je vais vous donner

 Des raisons contre Dieu que je vois rayonner ;

 La nuit meurt, l’hiver fuit ; maintenant la lumière,

Dans les champs, dans les bois, est partout la première.

Je suis par le printemps vaguement attendri.

Avril est un enfant, frêle, charmant, fleuri ;

Je sens devant l’enfance et devant le zéphyre

Je ne sais quel besoin de pleurer et de rire ;

Mai complète ma joie et s’ajoute à mes pleurs.

Jeanne, George, accourez, puisque voilà des fleurs.

Accourez, la forêt chante, l’azur se dore,

Vous n’avez pas le droit d’être absents de l’aurore.

Je suis un vieux songeur et j’ai besoin de vous,

Venez, je veux aimer, être juste, être doux,

Croire, remercier confusément les choses,

Vivre sans reprocher les épines aux roses,

Être enfin un bonhomme acceptant le bon Dieu.

Ô printemps ! bois sacrés ! ciel profondément bleu !

On sent un souffle d’air vivant qui vous pénètre,

Et l’ouverture au loin d’une blanche fenêtre ;

On mêle sa pensée au clair-obscur des eaux ;

On a le doux bonheur d’être avec les oiseaux

Et de voir, sous l’abri des branches printanières,

Ces messieurs faire avec ces dames des manières.

Ce poème met en évidence la beauté de la nature après que l'hiver est passer, il met en avant le printemps en le liant a l'amour, une beauté qui est presenter comme complémentaire.

Cette illustration met en évidence une roses dans le temps de printemps, la rose signifie l'amour tandis que le printemps signifie l'arriver de cette amour, ceci est la raison pour laquelle cette image nous montre la première rose de printtemps.

CHARLES BAUDELAIRE, Les fleurs du mal, IV

La Nature est un temple où de vivants piliers
Laissent parfois sortir de confuses paroles ;
L’homme y passe à travers des forêts de symboles
Qui l’observent avec des regards familiers.

Comme de longs échos qui de loin se confondent
Dans une ténébreuse et profonde unité,
Vaste comme la nuit et comme la clarté,
Les parfums, les couleurs et les sons se répondent.

Il est des parfums frais comme des chairs d’enfants,
Doux comme les hautbois, verts comme les prairies,
— Et d’autres, corrompus, riches et triomphants,

Ayant l’expansion des choses infinies,
Comme l’ambre, le musc, le benjoin et l’encens,
Qui chantent les transports de l’esprit et des sen

Ce Poème est un sonnet, (deux quatrains et deux tercets) et il montre ici la nature dans toute sa splendeur, dont l'homme explore. Baudelaire personnifie la nature ce qui insiste sur l'idée de la vie, toute la foret est vivante.

Cette illustration met en évidence l'intrusion de l'homme dans la nature mais aussi la beauté. de la nature.

A ce printemps perdu, ELODIE SANTOS, 2008

A ce Printemps perdu

où nous nous sommes aimés

au bord de la rivière

un jour du mois de Mai

A ce Printemps perdu

où l’on sent le bonheur

quitter cette espérance

qu’on laisse et ne voit plus

A ce Printemps perdu

et à la renaissance

d’une passion si belle

Vie qui n’existe plus

A ce Printemps perdu

et aux charmants oiseaux

et à ces chants d’idylles

belles, mises à nu

A ce Printemps perdu

Comme un beau violon

aux cordes abimées

Qu’on n’entendra plus jamais

A ce Printemps perdu

et à ces vieilles pierres

un jour au coeur des vignes

qui ne seront plus là

Ce poème au contraire de celui de Victor Hugo parle de quand le printemps se termine, le poète a liée l'amour et le printemps,  mais cette fois la nature est perdu, comme son amour l'est aussi.

Cette illustration montre l'hiver, c'est une des saisons qui est liée avec la mort comme parfois l'autumne, le poète dit avoir perdu son amour et le printemps, les deux sont très fortements lier, notament dans cette illustration il y a un troue dans la route, cela symbolise la perte de l'amour, il y a un trou dans son coeur.

Il était une feuille, ROBERT DESNOS.